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La commune de Gagnac sur Cère

PRÉSENTATION DE LA COMMUNE

  • Population : 733 habitants en 2017 et 716 habitants en 2018
  • Superficie : 1 283 ha
  • Arrondissement de Figeac

Soyez les bienvenus à Gagnac sur Cère.

Dans notre bourg, vous reconnaîtrez la structure et la forme circulaire d’un fort ancien de la vicomté de Turenne dont une porte médiévale a été conservée. Vous pourrez y parcourir les petites ruelles ou « couretzou » le long desquelles les maisons typiques sont blotties, autour de l’église. Au-delà de l’enceinte et de la rue qui occupe l’emplacement des fossés, d’autres maisons, pour la plupart anciennes, forment les « barris » (faubourgs) où elles se répartissent en plusieurs couronnes.

De nombreux hameaux typiques (une trentaine) composent avec le bourg, la commune de Gagnac sur Cère : la Teulière (évoque l’extraction local de « teules » lauzes de micaschiste)  et Lavaur haute où restent des toits en lauze, Lavaur basse, Felzines sur sa butte, Laraufie et son château devenu maison d’enfants, le Moulicou étalé le long du ruisseau le Négreval, Soupe Fraîche, Loustalnau et leur magnifique point de vue, Lavaysse, le Pialou, le Champ de Moë, Thézels, les Maures qui forment le périmètre de la commune avec Biars sur Cère ; la Poujade en bordure du département de la Corrèze, Lavergne, Tourte, le Grand Guiral, Le Port, Prats Ciroux, le Couzillou, la Bénéchie, las Cazes, la Grénerie, Lavaur Basse pour citer l’ensemble des hameaux.

La majeure partie de son territoire, du nord et à l’est, se situe, en Ségala et en Xaintrie, sur des terrains métamorphiques d’âge primaire du Massif Central aujourd’hui boisés. Elle s’élève, avec des profils très accidentés, à des altitudes de plus de 400 m au-dessus de la Teulière et encore à près de 300 m au Pech de Salgues qui domine le Bourg ou à Soupefraîche. Ainsi, Gagnac est classée en zone de montagne.

Nous vous recommandons de ne pas quitter notre commune sans avoir découvert les bords de la Cère et notre Port, original et pittoresque.

La Zone Industrielle Régionale –ZIR- l’une des plus importantes du Lot, en développement sur la commune de Gagnac et en prolongement de celle de Biars sur Cère comptabilise un certain nombre de grandes entreprises : une partie d’ANDROS, le Traiteur du Val de Cère, Arobois, Prat Mécanique, APR, Richard Métallerie, Ateliers de transformation de viande porcine

SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Gagnac se situe à l’extrémité nord du département du Lot et une partie de la commune est limitrophe avec le département de la Corrèze ; de Gagnac vous pourrez vous rendre vers des destinations touristiques proches : bastide médiévale de Bretenoux, châteaux de Castelnau, Montal et Saint-Laurent les Tours (avec son musée Jean Lurçat), portail roman de Beaulieu sur Dordogne, ville et villages pittoresques de Saint-Céré, Carennac, Autoire et Loubressac, grottes de Presque, sans parler de Rocamadour et de Padirac.

HISTOIRE DE GAGNAC SUR CÈRE

La commune de Gagnac sur Cère est située au nord du Département du LOT, entre la rivière Dordogne à l’ouest et les premiers contreforts du Ségala à l’est, au débouché des gorges de la Cère. Très modifié au cours de l’histoire (ganhac, ganhat, ganiat, gaignac) le nom de Gagnac, avec sa terminaison en « ac » (ou « at ») pourrait témoigner d’une installation gallo-romaine (le domaine de Ganius ?). Il est un signe d’ancienneté comme celui de Saint-Martin, patronyme attribué à l’église du fort. Plusieurs sites de la commune semblent avoir été habités à diverses époques de la préhistoire.

Au temps de la féodalité, Gagnac fut une des châtellenies du Quercy, plus étendue que la commune actuelle, avec un châtelain et plusieurs « petits seigneurs » : de Salgues, de Miégemont (Altillac), de la Borie (Laval de Cère), plus tard de la Grènerie. Sa situation lui valait de contrôler une « route du sel « vers l’Auvergne et le flottage des bois sur la Cère, ce qui en faisait un objet de conflits entre les seigneurs voisins et rivaux de Castelnau et de Turenne. Incertain jusqu’en 1251, son rattachement à la vicomté quercynoise, a sa part des évènements qui marquent l’histoire de celle-ci.

Dévasté pendant la guerre de cent ans, le bourg reconstruit fut de nouveau endommagé au cours des guerres de religion notamment en 1586, parce qu’il était aux mains des « réformés », par l’armée du catholique Duc de Mayenne. De nombreux linteaux, au bourg et dans plusieurs hameaux sont datée de la fin du 16è siècle et surtout du 17è siècle.

Vendu à la couronne avec la vicomté de Turenne, en 1738, Gagnac est alors pleinement intégré au Royaume de France. Une Prévôté royale y est créée, signe de son importance réaffirmée. Les troubles de la Révolution, marqués sans doute par diverses déprédations, voient l’émergence de personnages localement importants comme le médecin Pierre-Benoît Drulhe : il est choisi en 1790 comme premier maire de la commune, plus étendue alors qu’aujourd’hui, puisqu’elle englobait une partie de celles, créées plus tard, d’Estal et de Laval de Cère, puis se voit confier des missions importantes comme membre du Directoire du District de Saint-Céré.

Au 19è et au début du 20è siècles, d’importantes transformations affectent le visage de la commune. La disparition progressive de la vigne, longtemps culture dominante et source majeure de revenus mais victime du phylloxéra, modifie profondément le paysage et p-se sur la vie économique locale. L’exode rural entraîne une réduction modérée de la population. En revanche, l’ouverture du pont sur la Cère en 1887, celle de la voie ferrée Brive – Aurillac en 1891, offrent des perspectives nouvelles et changent les relations dans la commune et avec son voisinage, favorisant de nouvelles cultures de rapport comme celle de la fraise.

Gagnac autrefois

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